Faire de la mort un personnage récurrent de dessin animé ? Quelle idée étrange. Dans le petit monde du shōnen manga, ce n’est pas à une Faucheuse à laquelle vous aurez droit, c’est à une multitude de personnages au rôle et à l’apparence non définis dont le principal boulot est de guider les âmes vers le royaume des morts. Dans Soul Eater, Shinigami-sama, littéralement « Mr. Dieu de la Mort » est le directeur de Shibusen, une académie qui forme de jeunes combattants à la menace grandissante des forces du mal. Le scénariste de Bioman aurait-il repris du service ? Nous sommes bien dans un shōnen : l’intérêt de l’histoire est très mince. On suit les pérégrinations de Maka, Kidd et Black Star, tous trois des « manieurs » d’armes. Mais chaque étudiant est accompagné par une arme vivante, tantôt sous une forme et tantôt sous une autre. Seigneur et samouraï, le guerrier qui défend son propriétaire a-t-il une âme ?
Caché sous un masque de Scream stylisé, Shinigami-sama est un peu un Monsieur Loyal prompt à vous vanter sa merveilleuse progéniture. Absurde Death The Kidd, personnage obsédé par la symétrie alors que Soul, obsédé par le sexe, ressemble à s’y méprendre au chanteur Damon Albarn sous sa forme Gorillaz. Rien ne les choque, les nippons. Appeler un personnage Dr Franken Stein, mélanger humour pipi-caca, sorcières lubriques, films de sabre et de zombie, astres grimaçants de Méliès ou religions ? C’est possible. On pourra s’amuser à compter les totems qui peuplent Soul Eater, comme on collectionne les bonus cachés de Super Mario. On pourra aussi s’agacer du rythme saccadé de la narration, qui chante des louanges à la génération Ipod. Il y a ce goût japonais – étonnamment partagé avec les Américains – de mélanger sans complexe aucun les références comme si la survie de l’œuvre en dépendait. Libre à vous de plonger dans le bouillon*...
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